DIALOGUE PARADOXAL REFLEXIF

L’art de se réfléchir pour évoluer

Le Dialogue Paradoxal Réflexif active, par un jeu d’effet miroir, les capacités d’auto-empathie/d’empathie et de créativité là où il peut y avoir spontanément rejet et réaction de fluite ou d’agressivité.

Cette pratique permet d’appréhender les réels besoins et enjeux qui se cachent derrière les postures et les jeux socio-culturels inconscients comme l’indifférence, le mensonge, la séduction, la domination, l’abus ou le harcèlement.

Le cadre relationnel proposé met en jeu les paradoxes auxquels nous sommes soumis quand deux parts opposées nous imobilisent dans un non-choix et nous n’arrivons plus à appréhender leur complémentarité comme créative.

Cette pratique propose de revivre le contexte relationnel bloqué à travers la mémoire des tensions corporelles pour prendre conscience de ce qui se joue au niveau comportemental, saisir les valeurs fondamentales qui sont défendues, et adapter sa stragégie relationnelle.

La pratique du Dialogue Paradoxal Réflexif accompagne la personne à prendre conscience de la relation miroir qui se vit à travers son entourage pour rétablir une relation miroir avec elle afin de pouvoir se réfléchir sans projection sur l’Autre.

Cette pratique réactualise les réflexes corporels et mentaux qui activent le processus spontané de résilience et de créativité. Elle permet de vivre pleinement les émotions sans s’y identifier pour aller à la source des blocages relationnels, les résoudre et retrouver la dynamique de la relation créative. Pour les plus jeunes, elle se vit avec et à travers les parents.

Comment ça se passe ?

L’accompagné, choisit 4 espaces relationnels symboliquement représentatifs : (1er espace) le contexte relationnel dysfonctionnel, (2ème) le lieu de recul et d’observation, (3ème) l’espace de résolution relationnelle et (4ème) la prise de conscience du processus de résolution. 

L’accompagnant lui fait miroir dans chacun de ces espaces pour l’aider à prendre conscience du processus de résolution de son conflit, en resituant les faits 1/ contextuels 2/ comportementaux 3/ émotionnels 4/sensoriels.

Cette pratique s’appuie sur la confiance absolue du mouvement évolutif et constructif de l’être vivant, et laisse les émotions se déployer et se dérouler pleinement jusqu’à toucher le noeud de la tension, « le problème », source de la solution.

Quel contexte relationnel?

Cette pratique est propice quand le dialogue intérieur ne permet plus de prendre en considération les parts qui s’opposent et les mettre en relation en tant que paradoxes au service de la relation créative.

Cette pratique repose sur la motivation propre de la personne ou du parent. Elle l’invite à être à l’écoute de sa spontanéité et être consciente de tous les ressorts qui mettent en mouvement la créativité relationnelle.