COMMUNICATION MIROIR

 Vos besoins

Mon fils se braque contre un de ses professeurs, j’aimerai lui faire comprendre ce que son professeur peut vivre de son côté

Je me sens harcelée par une collègue, je n’arrive plus à savoir comment réagir

Je suis en colère contre mes parents alors que je sais qu’ils ne pouvaient pas faire autrement

J’ai un rendez-vous avec mon responsable, je suis tétanisée

L’art de se réfléchir pour évoluer

La Communication Miroir accompagne la personne à prendre conscience par elle-même de ses enjeux relationnels et de ses besoins.

Cette pratique répond au manque de recul qui se vit quand les relations se figent. Elle accompagne la personne à faire face aux dysfonctionnements relationnels générés par les pièges émotionnels (débordement, sidération…), les pièges affectifs (séduction, chantage…) et les pièges socio-culturels (domination, discrimination…).

Cette pratique offre une vision globale de la relation, elle replace la personne dans ses relations en tant qu’acteur pro-actif et lui permet de reprendre appui sur ses potentialités co-créatives.

Comment ça se passe ?

1 – Le pratiquant, l’accompagné, est invité à décrire une des situations relationnelles qui est la plus chargée émotionnellement et à décrire avec le maximum de détails les faits contextuels, les faits comportementaux et les impacts émotionnels et physiques à travers ce qui est ressenti dans le présent.

2 – Par effet miroir, son accompagnant se met ensuite à sa place et lui restitue distinctement, tout ce qu’il a pu exprimé sans interprétation et lui demande de rejouter des détails si besoin.

3 – L’accompagné se met à la place de l’objet de la tension relationnelle : son emprunt bancaire, sa peur de conduire, son sentiment de débordement amoureux ou la personne qui est la source du conflit, ex: son fils, sa mère ou un collègue.

L’accompagné, en se mettant à la place de l’objet de la tension relationnelle, peut faire focus sur ce qui lui pose problème, met à distance les pensées que ses émotions lui font vivre et ne s’identifie plus à elles : il éveille son observateur. De cette nouvelle posture et ce nouveau point de vue, il peut alors prendre conscience de nouveaux détails relationnels, et exprime de nouvelles émotions, et a de nouvelles prises de conscience, et les expriment.

4 – l’accompagnant accompagne à avoir un nouveau focus en s’appuyant sur l’expression de ses émotions jusqu’à trouver l’origine réelle de la tension à résoudre. L’exercice prend fin quand l’accompagné a retrouvé un niveau de calme et de séreinité satisfaisant.

Cette pratique permet de retrouver la mobilité relationnelle avec soi, les autres et l’environnement. De point de vue en point de vue, la pensée de l’accompagné se met en mouvement, et il redevient un acteur co-créatif. 

Cette pratique stimule le dialogue intérieur que la personne a habituellement et qui lui permet de prendre du recul et d’activer le processus relationnel créatif.

Le rôle de l’accompagnant est de guider la relation dans le cadre de la relation co-créative.  

Quel contexte relationnel?

Cette pratique est propice quand une relation est dysfonctionnante, ou figée par un sentiment d’injustice, une incompréhension… ou encore par un traumatisme (violences physiques ou mentales).

Elle peut se vivre en prévention sans impliquer directement la personne.

Cette pratique active les indispensables leviers relationnels qui permettent d’aborder une information sur plusieurs niveaux de compréhension et de retrouver de la flexibilité mentale et relationnelle.

Cette pratique invite à être à l’écoute de la spontanéité des expressions et des motivations personnelles afin d’être relié à tous les éléments qui participent au mécanisme de la créativité individuelle au service du processus relationnel créatif global.