
COMMUNICATION MIROIR
L’art de se réfléchir pour évoluer
La Communication miroir aide à exprimer spontanément tes émotions et par « effet miroir » à reconnaître les réels besoins et enjeux de tes relations.
Cette pratique t’accompagne à sortir des pièges émotionnels (indifférence, débordement, sidération), des pièges affectifs (mensonge, faux consentement, séduction) et des pièges socio-culturels (morale, domination, harcèlement).
La communication miroir répond au manque de recul quand tu fais face à un conflit (seul). La vision globale qu’elle offre te permet d’assumer ta place et de prendre appui sur ce qui peut te soutenir dans ton épreuve, d’activer le processus de résilience, et d’être acteur de relation créative.
Comment ça se passe ?
L’accompagné décrit la situation et l’orgine de la tension relationnelle, et partage ses émotions et ses ressentis vécus.
L’accompagnant lui fait miroir en se mettant à sa place et en resituant les fais 1/ contextuels 2/ comportementaux 3/ sensoriels vécus, puis l’invite à quitter ce « rôle » pour se mettre à la place de l’objet/sujet de la tension.
L’accompagné en se mettant à la place de l’objet/sujet de la tension relationnelle, change de point de vue et peut vivre ses émotions avec recul, et change de nouveau de point de vue, exprime de nouveaux faits et détails relationnels, et vit de nouvelles émotions, puis il va faire émerger un nouvel objet/sujet sur lequel il porte de l’attention/de l’intérêt, dont il adoptera le point de vue, qui le conduira à de nouvelles émotions… et prises de conscience.
Dans cette succession de changements de point de vue, le dialogue miroir vécu stimule le dialogue intérieur que la personne qu’elle n’arrivait pas/plus à activer.
Quel contexte relationnel?
Cette pratique est propice quand le dialogue intérieur, nécessaire à la prise de conscience et à l’évolution de la pensée, ne peut plus se faire, quand la relation est figée (sentiment d’injustice, incompréhension) ou quand la personne est en état de sidération (harcèlement, violence, viol).
Elle peut se vivre après un traumatisme ou en prévention, sous forme de jeux de rôle. Dans tous les cas, cette pratique active naturellement les mécanismes de l’humour, indispensables leviers pour retrouver de la flexibilité mentale et relationnelle.
Cette pratique repose sur la motivation propre de la personne. Elle l’invite à être à l’écoute de sa spontanéité et à être consciente de tous les ressorts qui mettent en mouvement sa propre créativité.