Hypersensibilité ?
et si c’était un besoin de relation créative !


Pourquoi certains de nous auraient plus souvent des phases d’hypersensibilité ou seraient hypersensibles ?
La réponse est évidemment à la hauteur de la complexité de nos relations en fonction de l’environnement, du terrain biologique de la personne et bien sûr de son entourage avec qui elle est en interaction directe et indirecte.
L’hypersensibilité est majoritairement réduit à un mal-être et un problème personnels. Cette vision simplifiée sous-entend que la sensibilité, la personnalité, l’héritage familial de la personne pourraient en être les seules causes.
Définir l’hypersensibilité, et lui donner sa juste place/fonction, demande donc de dépasser certaines croyances, et d’adopter de nouvelles habitudes comportementales envers nous-mêmes et les autres.
Cependant, nous avons tous les mêmes réactions face à l’hypersensibilité d’un nouveau né : nous nous accordons spontanément pour affirmer que tous les êtres humains naissent hypersensibles. De plus, il est facile d’observer qu’au cours d’une vie, nous sommes tous éligibles à vivre des états multiples d’hypersensibilité, avec hyper-émotivité, hyper-activité, hyper-contrôle/rejet dûs à un accident, un nouveau travail… ou à un amoureux, la naissance d’un bébé… ou à une perturbation hormonale ou encore une maladie.
Directement ou indirectement, nous sommes tous concernés par l’hypersensibilité. Ainsi, nous pouvons tous nous observer et nous interroger sur notre façon de réagir face à cet état et sur ce qu’il nous apportent réellement dans nos relations pour nous adapter et évoluer.
Ici, l’hypersensibilité est considérée comme un état déterminé par un contexte relationnel global qui peut, ou non, mettre en difficulté la personne. Dans tous les cas, en attirant son attention et celle de son entourage tout azimut, cet état permet de prendre en considération des informations que nous laisserions de côté.
Notre approche replace la personne dans sa relation créative au vivant où sa sensibilité, interne et externe, lui permet d’être en interaction avec ses mécanismes, dysfonctionnant ou pas, mais aussi ses lois sur lesquelles elle peut s’appuyer comme repères.
(Hyper)sensible est écrit dans ce site avec le superlatif « hyper » entre parenthèses afin de signifier que ce mot, qui définit un excès de sensibilité, définit avant tout une sensibilité normale, normalement connectée à la globalité d’un écosystème constitué de multi-écosystèmes.

Que proposons-nous, ici ?
A travers nos sens, nous appréhendons le vivant. Grâce à nos émotions, nous sommes avertis des mouvements du monde dont nous sommes l’acteur central. En externe et en interne, nous évoluons globalement, écosystèmiquement.
Ainsi nos préoccupations personnelles évoluent avec nos préoccupations environnementales, et vice versa. La considération que nous pouvons offrir à l’hypersensibilité et aux difficultés exprimées par les (hyper)sensibles évoluent parallèlement à la considération que nous pouvons offrir à notre environnement et Notre nature comme écosystème sensible, et inversement.
Ici, nous accompagnons les (hyper)sensibles à se reconnaître, s’accepter et se valoriser comme des êtres doués de sensibilités à travers leurs différents espaces relationnels d’évolution:
Pourquoi l’hypersensibilité et les (hyper)sensibles dérangent leur entourage ?
Selon les contextes, les personnes en état d’hypersensibilité ont des difficultés à prendre leur place dans leur relation, on leur fera d’autant plus savoir si elles sont nées « garçons », et deviennent soit agressives, fuyantes ou passives.
Pourtant, l’hypersensibilité est une disposition de la personne à ressentir, à percevoir et à appréhender ce qu’elle vit avec une ouverture supérieure à la moyenne.
Chez le jeune enfant, l’hypersensibilité est assimilée à une curiosité insatiable à tout phénomène, un besoin de découverte et d’exploration. Chez l’adolescent, elle est plus ou moins tolérée et associée aux états d’âme liés aux changements hormonaux, « ça lui passera ». Chez l’adulte, elle est considérée comme un handicap sauf si la personne s’en sert dans sa vie professionnelle « ah, c’est un artiste!! ».
A tout âge, l’hypersensibilité a une fonction capitale dans notre évolution personnelle et sociale puisque cet état nous donne accès à ce que nous percevons au-delà de nos habitudes et de nos normes comportementales.
Les (hyper)sensibles nous obligent donc à dépasser ce que nous connaissons, à aller à la rencontre de l’inconnu, à nous ouvrir à la nouveauté et être créatifs!
L’état d’hypersensibilité favorise les relations créatives et les (hyper)sensibles en sont les acteurs principaux.

Que proposons-nous à l’entourage des (hyper)sensibles?
Nous souhaitons changer le rapport que nous avons avec l’hypersensibilité afin d’appréhender cet état – permanent, cyclique ou passager – comme une opportunité pour la qualité, la richesse et la créativité relationnelle de la personne pour elle-même, son entourage et son environnement.
Nous souhaitons faire reconnaître les compétences relationnelles (soft skills) liées à l’hypersensibilité – l’empathie, l’intelligence émotionnelle, l’engagement pour la justice, la créativité… – dont nous avons besoin pour nos projets de vie personnelle, professionnelle et sociale.
Nous proposons l’approche de la Relation Créative des 4 Sphères relationnelles qui regroupe des pratiques et des outils qui valorisent l’hypersensibilité et déprogramment les réflexes collectifs stigmatisants et violents (infantilisation/soumission, humiliation/domination, harcèlement…).
Les pratiques thérapeutiques et pédagogiques de la Relation Créative des 4S renforcent les fondements relationnels – CORPORELS, COMPORTEMENTAUX, COLLABORATIFS, CONCEPTUELS – sur lesquels les (hyper)sensibles et leur entourage ont besoin de s’appuyer pour être dans une relation créative et constructive.


Nous ouvrons l’espace des Edens à toute approche et pratique ancestrale ou contemporaine qui nourrit notre projet lié à la Relation Créative et lui ouvre des horizons nouveaux.

